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« To be or not to be Punk » ?
That is the question ! 😉
(2014)

Cela faisait trop longtemps que mon boîtier n’avait pas respiré l’air de Londres.
Et pourtant, cette ville continue de vibrer en moi comme un vieux refrain qu’on ne cesse de rejouer.
Tout a commencé à vingt ans, lors d’un voyage avec quelques amis — une époque suspendue, où la vie semblait s’écrire en images, en sons, en éclats de liberté.

Ce que j’ai aimé à Londres, c’est sa capacité à accueillir tous les contrastes.
Punk, Ska, Mods, Psycho… autant de tribus reconnaissables à leurs signes, à leur musique, à leurs silences aussi.
Des mondes qui cohabitaient, parfois en tension, souvent en indifférence, dans une ville où « presque rien ne choquait ».

Récemment, en fouillant dans de vieilles boîtes — photos fanées, tickets froissés, cassettes musicales oubliées — j’ai retrouvé un texte écrit à la main, sur le pont d’un ferry.
L’Eurostar n’existait pas encore.
Dans mes écouteurs, The Clash criaient plus fort que le vent.

Pas besoin d’une crête rose ni de Docs montantes 18 trous pour être punk dans la tête.
C’est un état d’esprit, libre et indocile.

Alors salue à toi,
toi qui un jour as levé le poing,
toi qui as crié face à l’injustice,
toi qui n’as jamais baissé les yeux.

Reste debout.
Crois en ce que tu rêves, profondément.
C’est là que tout commence. »

Ce retour à Londres est aussi un retour à moi-même.
Une manière de photographier l’invisible : l’élan, la colère, la beauté du chaos.
Chaque image présentée ici est une vibration de cette époque et de cet esprit qui, au fond, ne m’a jamais quittée.

(For X & Her !)