Tecsom
TECSOM – visite de l’usine à Sedan (2018)
Et si le sol avait une mémoire ?
Sous nos pas, il garde la trace des gestes, des machines, du temps qui passe.
Dans cette série, Karine Paoli révèle l’invisible beauté de l’industrie, non pas dans ses machines, mais dans ce qui reste : les empreintes, les textures, les cicatrices silencieuses.
À travers son regard, le détail devient surface sensible.
Le grain du béton, une soudure, une usure, une trace d’huile… deviennent des paysages abstraits, presque intimes, où l’humain est partout sans jamais apparaître.
Chaque image capte la poésie d’un lieu de travail, d’un quotidien manufacturier souvent ignoré, mais pourtant essentiel.
C’est une ode au geste, à la matière, au passage du temps.
Cette exposition nous invite à voir ce que l’on ne regarde jamais.
À ralentir. À contempler ce que le sol a à nous dire.
Car ici, le sol ne soutient pas simplement : il raconte une histoire, qui du jour au lendemain peut disparaître malgré tous les efforts des salariés à maintenir la barre de cette entreprise…























