A 94 printemps …
20 septembre 2018
SCOOP, rien que pour vous :
Hier, entre deux rendez-vous, j’ai eu la chance d’assister à la visite privée de l’exposition de Sabine Weiss au Centre Georges Pompidou.
En présence de l’artiste et ce, grâce à l’organisation parfaite réalisée par Les Amis du National Museum of Women in the Arts, j’ai pu (re)découvrir le travail d’une des premières femmes photographes françaises.
Madame Weiss et ses 94 printemps, très bavarde (c’est elle qui le dit), nous a raconté avec son humour incroyable, de belles tranches de vie(S).
Nous passions de photo en photo dont la photographe pimentait d’anecdotes croustillantes…
La magie de l’instant a encore opéré…
L’exposition est jusqu’au 15 octobre 2018
de 11h à 21h
Galerie de photographies – Centre Pompidou, Paris – Entrée libre
Présentation par la commissaire d’exposition :
Sabine Weiss publie son premier reportage photographique à vingt et un ans, en 1945. À vingt-neuf, elle participe à l’exposition Post-War European Photography au MoMA New York et rejoint l’agence Rapho. Un an plus tard, l’Art Institute of Chicago lui consacre une exposition individuelle qui fera le tour des États-Unis. L’année suivante, en 1955, trois de ses photographies figurent dans l’exposition The Family of Man au MoMA. Sabine Weiss est aujourd’hui la dernière représentante du grand courant de la photographie humaniste.
Au travers de cette exposition qui couvre la période 1945-1960, correspondant aux années confuses et précaires de l’après-guerre, le Centre Pompidou propose une nouvelle lecture des photographies de Sabine Weiss, appartenant à un courant injustement perçu comme « sentimentaliste ». Son œuvre riche et variée, dévoilant un regard inédit sur son travail à partir de ses propres archives, témoigne d’un engagement en faveur d’une réconciliation avec le réel.
Née en 1924, en Suisse, Sabine Weiss s’intéresse très tôt à la photographie et décide de faire de sa passion un métier. Durant la guerre, elle est apprentie au studio Boissonnas, à Genève, et décide de s’installer à Paris après la capitulation. Elle travaille quelques années avec Willy Maywald qui l’introduit dans le milieu de la mode et de la haute société parisienne. Peu après, elle devient photographe indépendante et publie abondamment dans la presse illustrée : Paris Match, The New York Times, Life, Picture Post, Die Woche. Elle travaille également pour l’édition française de Vogue tout au long des années 1950 et réalise des reportages à l’étranger et des publicités pour de grandes agences de communication.
En parallèle, Sabine Weiss se consacre à des travaux plus personnels. Elle photographie des enfants jouant dans les terrains vagues de son quartier, Porte de Saint-Cloud mais aussi la ville de Paris, son quotidien, son métro, ses marchés aux puces… Elle pose un regard à la fois doux et compréhensif sur les habitants de sa ville, à la recherche des beautés simples des moments suspendus, de repos ou de rêverie. Ses œuvres sont pleines de lumière, de jeux d’ombres et de flous.
Les photographies de Sabine Weiss, issues d’un don et d’un achat récent, dialoguent avec celles de quatre artistes contemporains – Viktoria Binschtok, Paul Graham, Lise Sarfati et Paola Yacoub – travaillant sur la thématique de la rue et de la ville contemporaines. Leurs approches radicalement différentes permettent de poser un nouveau regard sur l’œuvre de la photographe humaniste.
Et voici une jolie vidéo où la dame « se raconte » un peu…
En images fixes cela donne ça :
Une jolie vidéo d’archive, un régal…
Date de diffusion : 04 septembre 1965 – Source : ORTF (Office Radio Télévision France) (Collection: CHAMBRE NOIRE )
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