My Montréal
Une parenthèse instinctive, urbaine et sensible
11.11.2018 – Bon matin à vous !
(Petite parenthèse entre vous et moi…)
Montrer de nouvelles photographies issues d’un voyage n’est jamais anodin pour un photographe.
On nous attend sur le terrain de la surprise, de la narration, de l’émotion. Il faut étonner, innover, raconter…
Mais la créativité ne se convoque pas sur commande.
Il y faut aussi un peu de chance, un alignement intérieur, une rencontre entre l’œil, la lumière et l’instant.
Saisir la photo — celle qu’on aurait envie d’accrocher chez soi — tout en restant fidèle à son style, à sa signature, à sa vérité : voilà le défi.
J’espère, une fois encore, avoir relevé cette jolie mission…
Vous offrir un peu d’évasion, dans une ville que vous connaissez peut-être… ou pas.
#ÀSuivre
Ce voyage à Montréal, d’une durée de cinq jours, a été pour moi comme un petit pas de danse, sur le côté.
Ni en avant, ni en arrière.
Un « entrechat » délicat, une mise en retrait volontaire, pour suspendre le temps.
Ne rien forcer. Respirer. Observer.
Un luxe rare : celui de se laisser porter par l’instant, sans objectif autre que d’être là — pleinement.
Cette parenthèse m’a aussi permise d’explorer un thème qui m’est cher : la solitude choisie, notamment en milieu urbain.
Être seule dans une grande ville peut sembler paradoxal…
Et pourtant, c’est précisément cette solitude-là qui m’a permis de suivre mon propre rythme.
Le jetlag ne me dérangeait pas : réveillée à 3h30, je travaillais dans le silence feutré de ma chambre d’hôtel, sans gêner personne.
Et lorsque je partais explorer, je me fiais à mon instinct.
Pas de programme figé, juste quelques repères en tête.
Je laissais filer les arrêts de métro, descendais là où l’envie me prenait… pour mieux perdre mes repères, toujours avec de la musique dans les oreilles.
Montréal m’a aussi touchée par sa nature luxuriante, si présente, si puissante.
Les arbres, parés de roux, d’or et de brun, offraient un contraste sublime avec le gris noble de la pierre.
Comme un rappel silencieux que, malgré l’urbanité, c’est toujours la nature qui règne.
L’humour, discret mais bien là, s’invite aussi dans certains de mes clichés…
À vous d’en déceler les clins d’œil.
Et puis, il y a eu l’humain.
Ces sourires, ces rencontres, cette bienveillance simple et sincère…
Une bulle d’air pur, inattendue et précieuse.
Je pense notamment à Noël Guyomarc’h, de la superbe galerie éponyme, qui s’est prêté au jeu du HUG ME Concept, le temps d’un échange suspendu — comme les bijoux précieux qu’il défend avec passion.
Merci à toutes celles et ceux qui ont croisé mon chemin à Montréal, et qui, sans le savoir, m’ont permis de me reconnecter à une certaine confiance… en l’humanité.
Karine
P.S. : Un grand merci à @PNY, @AirFrance, l’Union Française à Montréal et à mon Amie Véronique pour ses bons conseils concernant ce voyage.
* Petit clin d’oeil à une sacrée petite nana Canadienne… A suivre et à écouter à fond !
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My Montréal
An instinctive, urban and sensitive interlude
11.11.2018 – Good morning to you!
(A small aside, just between you and me…)
Showing new photographs from a trip is never a trivial thing for a photographer.
We’re expected to surprise, to tell a story, to stir emotion. We’re supposed to astonish, innovate, narrate…
But creativity cannot simply be summoned on demand.
It also requires a little luck, an inner alignment, and a meeting point between the eye, the light, and the moment.
Capturing the photo — the one you’d want to hang in your own home — while staying true to your style, your signature, your truth: that’s the challenge.
I hope, once again, that I’ve met that beautiful mission…
To offer you a bit of escape, in a city you may know… or perhaps not.
#ToBeContinued
This five-day trip to Montréal felt like a little side step,
Neither forward nor backward.
A delicate entrechat, a voluntary step aside, to suspend time.
To force nothing. To breathe. To observe.
A rare luxury: letting myself be carried by the moment, with no goal other than to simply be — fully.
This interlude also allowed me to explore a theme close to my heart: chosen solitude, especially in an urban setting.
Being alone in a big city might seem paradoxical…
And yet, it was precisely that solitude that allowed me to follow my own rhythm.
The jetlag didn’t bother me: awake at 3:30 a.m., I would work in the hushed silence of my hotel room, disturbing no one.
And when I set out to explore, I trusted my instinct.
No fixed agenda, just a few landmarks in mind.
I would let the metro stops slip by, getting off wherever I felt like… to better lose my bearings, always with music in my ears.
Montréal also touched me with its lush, ever-present, powerful nature.
The trees, dressed in russet, gold, and brown, offered a sublime contrast to the noble grey of the stone.
Like a silent reminder that, despite all urbanity, nature still reigns supreme.
Humour — discreet, yet very much there — also sneaks into some of my shots…
I’ll let you spot those little winks for yourself.
And then, there were the people.
The smiles, the encounters, the simple and sincere kindness…
A bubble of pure air, unexpected and precious.
I think in particular of Noël Guyomarc’h, from the superb gallery that bears his name, who took part in the HUG ME Concept — a suspended moment of exchange, like the precious jewellery he defends so passionately.
Thank you to all those who crossed my path in Montréal and who, without knowing it, helped me reconnect with a certain trust… in humanity.
Karine
P.S. A huge thank you to @PNY, @AirFrance, the Union Française in Montréal, and my friend Véronique for her great advice about this trip.
And a little nod to a truly amazing Canadian girl… To be continued, and to be listened to at full volume !





























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