Mon Bruxelles
(2017)
Il y a parfois des moments où l’art nous sauve.
Cette série, je l’ai créée lors de ma toute première exposition à Bruxelles.
Un moment fort. Mes grands formats de Paris et New York, un cœur HUG ME délicatement ciselé en dentelle de bois…
Le tout suspendu avec grâce sur les murs d’une galerie belge lumineuse.
Ce jour-là, la photographe que je suis a respiré.
Les yeux brillants de pouvoir, à nouveau, partager son travail avec le public.
Puis il y a eu la ville.
Bruxelles, ses pavés, ses reflets, ses visages, sa lumière douce de nord, ses surprises au coin des rues…
Mon boîtier s’est laissé guider par mes pas. Des instants volés, spontanés, parfois drôles, parfois émouvants.
Et, sans que je ne m’y attende, la photographie m’a protégée…
Elle m’a éloignée de l’acidité d’une mauvaise compagnie — une rencontre toxique qui m’a appris, aussi.
Appris à mieux voir. À mieux sentir. À ne plus accorder sa confiance trop vite, même aux sourires trop polis.
Mais la vie est bien faite :
En déambulant seule, mais libre, la lumière fut belle, les rires sincères, les échanges vrais.
Mes « Miroirs » de la Grand-Place, un « Red Bridge », une façade marquée par le temps comme un visage ridé au soleil d’une terrasse…
Tout était là. Authentique. Juste.
Voici donc ma bulle d’air, hors de Paris, dans une ville pleine de contrastes et de poésie.
Belle découverte à vous.
Et adieu aux pervers : la vie finit toujours par les remettre à leur place…
My Brussels
(2017)
Sometimes, art saves us.
This series was born during my very first exhibition in Brussels — a powerful, defining moment.
My large-format prints of Paris and New York, a delicately carved HUG ME heart in wooden lace…
All beautifully displayed on the bright white walls of a Belgian gallery.
That day, the photographer in me could finally breathe.
Eyes sparkling with joy at being able to share my work with the public once again.
And then came the city itself.
Brussels — its cobblestones, reflections, gentle northern light, and hidden gems waiting around every corner.
My camera followed my steps like a quiet companion.
Moments captured on instinct — raw, spontaneous, at times joyful, at times tender.
Photography, once again, had my back.
It helped me rise above a toxic presence — a deceptive encounter that taught me much.
Taught me to see more clearly, to trust more slowly, to question even the too-perfect smiles.
But life has its way:
Walking alone, but free, the light was stunning, the laughter honest, the conversations genuine.
My “Mirrors” of the Grand-Place, a “Red Bridge,” a weathered façade like a sunlit, wrinkled face at a café…
Everything was there. Real. Alive.
This is my poetic escape — a breath of fresh air beyond the borders of my Parisian life.
Enjoy the journey.
And farewell to the predators — life has a way of showing them out…











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